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Le constat du déni social des violences subies dans l’enfance


La mémoire traumatique est comme une blessure faite au cerveau. Au quotidien, à travers les discours, force est de constater un déni social de la réalité des violences faites aux enfants et de leurs conséquences (cela évolue lentement. Nous venons juste de voir apparaître la loi passée cet été sur l’interdiction des châtiments corporels).


Quelques chiffres pour la France :

22,4% des adultes ont subi des violences physiques dans l’enfance.

36,3% des adultes ont subi des violences psychologiques.

18% des filles et 7,6% des garçons ont subi des violences sexuelles.


Cela représente 125 000 filles mineures violées par an.


Les principales victimes des violences sexuelles sont les mineurs :

81% des violences sexuelles ont commencé avant 18 ans

51% avant 11 ans

21% avant 6 ans

70% des personnes qui ont subi des violences vont en subir à nouveau.


Un enfant ne peut pas dénoncer lui-même les violences dont il est victime car il subit souvent des menaces, est sous emprise, n’a pas les mots pour dire ce qu’il subit et, quoi qu’il en soit, est dépendant de ses parents. Souvent le silence dure jusqu’a l’age Adulte, voire il n’est jamais brisé et cette souffrance reste tue à vie.


L’acceptation sociale ?


Les violences contre les enfants sont largement tolérées d’un point de vue social et culturel (les fessées, les claques, les insultes, les moqueries, les humiliations, le tirage de cheveux ou d’oreille, l’isolement forcé ou encore les menaces sont des violences qui passent pour de l’éducation). Il y a donc un entretien du cercle vicieux de la violence.


Les comportements “normaux” de réaction aux violences (en lien avec la mémoire traumatique) sont stigmatisés et dénoncés chez les enfants et adolescents plutôt que d’en chercher les causes (ex : la consommation excessive d’alcool ou de drogues, les conduites à risque).

Les adultes ont tendance à demander des comptes sur des symptômes que les enfants ou adolescents victimes ne contrôlent pas puisque ce sont des stratégies de survie.

Ces symptômes sont même parfois traités comme des maladies mentales en soi (ex : hallucinations) alors que c’est le mécanisme de la mémoire traumatique qui est en jeu.

Chez les enfants, le cerveau est encore immature et la réaction de stress face aux violences atteint rapidement un niveau trop élevé que l’organisme ne peut pas supporter (risque de crise cardiaque à cause des hormones de stress).

Pour échapper au stress extrême, l’organisme fait “disjoncter” le système émotionnel : c’est la dissociation traumatique. La personne est déconnectée de son stress mais aussi de ses autres émotions et de la douleur physique. La personne paraît dès lors extérieure à l’événement.

La mémoire émotionnelle de l’événement traumatisant reste hors temps et fait revivre à la victime l’événement à l’identique au moindre rappel en lien avec la traumatisme (sous forme de flash, de rêves, de retours de souvenirs en permanence) et

ne s’estompe qu’avec un travail thérapeutique


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